dimanche 2 décembre 2012

EXPERIENCE THE JOURNEY

When I first went to Budapest I got onto a small plane in an equally small airport far away from Paris city centre. It was like I had closed my eyes and Budapest could be anywhere. I had no real sense of where it really was, what lay between my home in Paris and the city in which I had just landed. journeu

The second time I went, I took the train. I looked properly at its position in Europe and contemplated the major and minor cities as well as the geographic hotspots that lay between me and my destination, not because I looked at them on a flight path, but because I really experienced them.

I was whisked from Paris to Basel in comfort and luxury while the French countryside sped past me in all its glory. I can still picture the fields and the churches, the villages and hills. Then from the city of Basel (a historic location lying on the border between France, Germany and Switzerland dating back to the Roman era) I traversed the beauty of Switzerland towards Zurich. Mountains and typical Swiss houses appeared before me like living chocolate boxes. Then I was transported through some of the most awe-inspiring geography in Europe to find my way to the heart of Budapest.

110220083514I passed through the Bavarian Alps and by the Tauern Mountains, the towns of Feldkirch, Innsbruck, Salzburg, Linz and Vienna as equally chocolate-box-like homes and even a few castles revealed themselves. I gained a real sense of place and geography and felt like I was truly on a journey.  I contemplated the people that lived in the homes of different sizes and stature, the creatures that roamed the woodlands and mountain tops, the stories that these landscapes could tell as well as the history and politics that had shaped it and its people. You can’t get that from an aeroplane.

When I arrived in Budapest for the second time, I felt far from home. I felt like I was in a country which was south of Paris, past Switzerland and across the span of Austria. I could picture the landscapes, the homes and the structures that lay between my destination and my home. I experienced the journey and that was worth ten thousand words.

samedi 28 janvier 2012

Going public

It's a truth universally acknowledged that public transport is more environmentally friendly but is more than often over crowded and uncomfortable.

On the other hand we should really open our mind to the other opportunities it offers...

During that time you come into contact with an extremely high number of people. Next time why not have a look at them properly. See the variety of life and circumstances that passes you by on a daily basis. Think about what brought them there, what every day human and extraordinary things pass us by.

Why not take it a step further and help someone with a heavy bag up the stairs. I know I'd certainly appreciate that help when I find myself lugging my belongings around. Or give up your seat, or help someone on or off the metro or bus.

Should you find yourself in an antisocial mood why not bring that book with you you always wanted to read. Or you're on the bus, have you looked out of the window during your journey and realised what streets and buildings take up your daily commute.

You could even be creative thinking about your next project, taking sketches or notes. You could even like me now, with the aid of the smartphone, write a blog and see where it takes you.

Have a think about it. There are a lot of potential benefits to going public.

(This blog was brought to you from the line 10 metro Paris.)

mercredi 4 janvier 2012

an ode to the odyssey

The word Odusseia, from where the English language derives the word Odyssey, means simply “the story of Odysseus”. Now though, Odyssey means so much more. According to Webster it refers to “a series of adventurous journeys usually marked by many changes of fortune”. It evokes a sense of struggle, adventure and longevity but ultimately of courage and perseverance.[1]

It takes Odysseus ten long years to return to Ithaca, his home, after the end of the Trojan wars. During this voyage he encounters the Cyclops, the beautiful and deadly Sirens as well as the six-headed monster Scylla. Throughout his journey, despite the life threatening behaviour of some, he relies on the kindness of strangers such as when the Phaeacians and Aeolus, King of the winds, entertain him lavishly and send him on his way with precious gifts. Through trials, tribulations, monsters and marine challenges Homer sucks us into the story of Odysseus and we become lost within it.  image

Finally however, he makes it. He returns home to Ithaca and his wife. As the first line of the chapter “Ithaca at Last” reads
“His tale was over now”
….How different the story would have been without a ten year journey.

Homer’s Odyssey was written nearly 3000 years ago and yet it is still read and still means so much to so many. The story of a journey, of an adventurous one, was immortalised and has been loved ever since. Why?

Because Journey’s should be epic, literally.

[1] Homer, The Odyssey, Penguin Classics 1996

jeudi 8 décembre 2011

Qu’est ce que vous avez vu? Vos photos pour une exposition!

"Vous l'aurez sans doute remarqué, depuis le début de la semaine, l'exposition "forêts" a pris place sur les murs de la bibliothèque du 30 rue Saint Guillaume. Elle est le fruit d'une collaboration entre Sciences Po Environnement et la Bibliothèque, et est réalisée à partir des affiches offertes par la fondation GoodPlanet dans le cadre de l'année internationale de la forêt.
La prochaine exposition prolongeant ce partenariat aura pour thème "le voyage pour unique destination".
Ce dont on se souvient le plus dans les voyages, c'est souvent les départs, les arrivées, et ce qu'il y a entre: le trajet, l'aventure des correspondances et des moyens de transport les plus atypiques. On voit défiler les paysages, on prend conscience  de la distance, on a faim, on a soif, on fera, pourquoi pas, une étape. On fait aussi connaissance avec ses compagnons de voyage, parfois on en rencontre. Ces longues heures d'attente effervescente peuvent devenir le moment fort du voyage, et l'on peut chercher à les rendre encore plus uniques, en choisissant le train, le bus, la péniche, le vélo, pour mieux gouter aux espaces qu'on traverse, plutôt que de défier l'espace et le temps en montant dans un avion.
Si vous avez vécu de telles expériences de voyage, envoyez nous vos photos (margot.hovsepian@gmail.com) avant le 31 décembre 2011, les meilleures seront choisies pour former la prochaine exposition : "le voyage comme unique destination". "

mardi 22 novembre 2011

Bréviaire de mon rapport personnel et politique à l’usage de l’avion,

Simon Persico

J’aime voyager. Je suis assez bon en calcul. Et je suis un peu écologiste. Un jour, du coup, je me suis amusé à compter quelle quantité de C02 mes voyages rejetaient dans l’atmosphère. J’ai comparé cette quantité entre plusieurs modes de transports.

Et je me suis rendu compte de différences phénoménales ! (voir le graphique ci-dessous)

En moyenne, pour un voyage de 100km, un voyage en avion émet 284 kg de CO2. En voiture, si l’on est 4 dans la voiture, c’est 188 kg (341 si l’on est seul !) ; En bus, c’est 117 kg de CO2 tous les 100 km. Et en train, il n’y a pas photo : le train est 10 fois moins polluant que l’avion : 026 kg équivalent pétrole, soit 258 kg de CO2 économisés.

Si l’on raisonne cette fois en kg équivalent pétrole (je fais partie de ceux qui pensent que l’électricité, parce qu’elle est produite par des centrales nucléaires, est aussi polluante), les résultats sont tous aussi probants : 89 kgEP pour l’avion, 68 kgEP pour la voiture, 36,6 kgEP pour le bus et 33 kg EP pour le train !

Graphique 1 : Consommation et pollution engendrés par différents types de transports (pour 1000 km par passager) (source : www. Ademe.fr)

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Alors j’ai réfléchi ! En bon voyageur un peu écologiste que je suis, je me suis décidé à suivre deux règles de comportement individuel.

  1. D’abord, me poser sept fois la question de mon besoin/envie de faire le voyage avant d’acheter le billet. Pas la peine de dépenser tant de sous et d’énergie pour un voyage dont on n’a même pas envie ou qui n’est pas nécessaire (j’inclue le bonheur personnel dans cette nécessité) ! Ne pas rejoindre mes amis en Guadeloupe pour 10 jours par exemple. Cela n’a pas trop de sens et le ratio bonheur individuel/coût financier et écologique m’a fait pencher pour des vacances dans les Alpes à la place. Je sais que cette position est parfois mal comprise, que je passe pour une rabat-joie à ne pas vouloir partir me faire bronzer dans l’hémisphère Sud. Mais je suis fondamentalement convaincu que l’époque où l’on pensait se débarrasser de la notion physique de distance est révolue. Que l’homme vit dans une planète finie, et que l’idée selon laquelle un être humain peut se permettre de faire des dizaines de milliers de kilomètres de voyage par an est une idée périmée. Elle est physiquement périmée. Il me faut cependant avouer que, à l’étape 1, je réponds souvent oui. Je vous l’ai déjà dit : j’aime voyager. D’où la règle 2 !
  1. Voyager en train ou en transport en commun chaque fois que c’est possible. Cette règle est un peu plus complexe. Tout réside dans ce que l’on entend par « chaque fois que c’est possible ». En ce qui me concerne, j’ai donc décidé de ne voyager qu’en train ou en transport en commun à l’intérieur de l’Europe. L’Europe est en effet est un espace intégré et réduit, dans lequel les lignes de trains sont de qualité. Il est tout à fait possible d’acheter son billet depuis la France. Ceci est encore plus vrai en France, dans la mesure où les lignes TGV sont extrêmement rapides et fiables. C’est vrai que c’est souvent cher, et souvent plus long que l’avion. En moyenne, un voyage en train entre deux capitales européennes est plus cher qu’un voyage en avion. Cela est fondamentalement anormal quand on sait la différence d’impact environnemental qu’entraîne le choix de prendre le train plutôt que l’avion. Mais cela a aussi des côtés agréables. En tant que chercheur en science politique, j’ai récemment été invité à participer à une conférence à Catane, en Sicile. Bien sûr, le réflexe de tous mes collègues a été de prendre un avion entre Paris et Catane, pour un coût moyen de 275 euros par personne et une durée d’environ 4 heures (de porte à porte). En ce qui me concerne, j’ai opté pour un train de nuit vers Naples, suivi d’une traversée en bateau de Naples vers Catane (idem au retour). Cela m’a coûté 120 euros supplémentaires (ce qui n’est pas une paille pour un doctorant comme moi). Heureusement, l’association Sciences-Po environnement m’a aidé à couvrir une part non négligeable du surplus. Mais cela m’a aussi offert un magnifique lever de soleil sur le pont du bateau, alors que nous croisions le détroit de Messine. Ce voyage, plus lent bien sûr, m’aura aussi permis de prendre mon temps, de bien travailler dans le train, de manger une excellente pizza napolitaine et de discuter avec des routiers siciliens dans le bateau. Une réussite !

Cela étant, je persiste à penser que ces règles de vie individuelles, même si, au final, elles sont assez faciles à mettre en œuvre, en ce qui me concerne, devraient être favorisées par la collectivité publique. Au lieu que le fait de passer de l’avion au train soit découragé, il faudrait qu’il soit encouragé. Cela passe par deux mesures très simples.

Taxer le kérozène ! Ce carburant, qui est le plus polluant de toute la gamme des hydrocarbures, est aussi le seul qui ne soit pas taxé. Il paraît urgent qu’il soit taxé au moins à la même hauteur que l’essence (soit à hauteur de 60%). On se rendrait alors compte du vrai coût de l’avion et le train serait immédiatement plus compétitif ! On pourrait par ailleurs utiliser les ressources financières issues de cette taxe à l’amélioration des lignes de transports ferroviaires.

Arrêter de construire des aéroports dans les villes de taille moyenne pour favoriser le développement des compagnies low-costs ! J’apprends qu’une ville comme Valence souhaite étendre son aéroport local (à Chabeuil), pour y accueillir des lignes low-costs permanentes. C’est une pure aberration écologique et économique, surtout quand l’on connaît l’existence d’une gare TGV, qui se situe à 2h15 de Paris et 35 min de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. De fait, toute construction d’aéroport rend plus intéressant l’usage de l’avion. Quand on sait les conséquences néfastes que l’usage immodéré de l’avion peut avoir sur la vie des riverains, le réchauffement climatique et l’empreinte écologique en général, sans pour autant créer plus d’emploi qu’une solide politique ferroviaire, agrandir un aéroport devrait être la dernière des priorité !

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Naples et le Vésuve au moment du départ

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Le passage devant le détroit de Messine lors du voyage aller

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Soleil qui se couche sur l’Etna lors du retour

lundi 21 novembre 2011

Ecrire pour nous… FR

Vous pouvez raconter les bonnes histoires de vos voyages verts?

Vous connaissez des études sur l’impact environnemental de transport?

Vous connaissez des voyages historiques?

“Partir Vert” veut dire quoi pour vous?

On vous écoute!

Nous-écrivez à partirvert@gmail.com

Write for us…

Any good stories about your green travels?

Any environmental studies about transport?

Know about some great historical excursions?

What does “partir vert” mean for you?

It would be great to hear all about what you’ve done!

Write for us: Send us an email at partirvert@gmail.com if you have any ideas!